17 août 2007
Tourisme durable
"Les flux touristiques internationaux ne cessent de croître, tandis que les
destinations touristiques connaissent une diversification géographique qui
atteint toutes les cultures et toutes les civilisations. Selon les prévisions de
l’Organisation mondiale du tourisme, les déplacements de touristes
internationaux vont doubler en un peu plus de dix ans, passant de 843 millions
en 2006 à près de 1,6 milliard en 2020, ce qui ouvre de précieuses possibilités
non seulement pour encourager le développement durable, créer des emplois
et résoudre les problèmes de la pauvreté mais aussi pour contribuer à
améliorer les relations entre les différents pays, peuples, cultures et religions. "
"Depuis des milliers d’années, l’être humain se déplace pour découvrir d’autres contrées
et d’autres cultures et ces rencontres interculturelles contribuent à
l’enrichissement des civilisations. Le tourisme est un mécanisme mettant en
présence de l’autre et permettant de jauger et de comprendre les différences
entre les sociétés ; il fournit l’occasion de nouer des liens d’amitié entre des
personnes qui autrement continueraient à se regarder avec méfiance. En
définitive, le tourisme peut contribuer au dialogue des civilisations qui devrait
mener à un monde jouissant d’une paix stable et durable."
Ma conception du voyage:
Voyager doit être avant tout un plaisir.
Le voyage ne doit pas être une simple "consommation" des lieux, se doit être une découverte avec le monde extérieur, une ouverture aux autres.
Ce voyage est pour moi un réel défit une aventure. Une volonté de changement, découvrir autre chose que ce qui est à portée de main. Une aventure riche en émotions, rencontres, apprentissages.
Le voyage représente pour moi une liberté, un épanouissement, une rupture avec "mon monde".
Ces quelques mois, j'en suis sûr, changeront totalement ma vision sur le monde.
Pour faire un tel voyage, il faut savoir où vous allez mettre les pieds et quelles difficultés vous allez rencontrer. Il faut savoir ses envies et accepter ses limites. En voyageant, on perd peu à peu ses repères. Le mieux est, je pense d'écouter son corps ne pas franchir ses limites, savoir prendre son temps quand c'est nécessaire.
Il est important aussi de respecter les lieux et habitants que l'on rencontre. Il faut savoir que l'on ne fait que passer.
Au Tibet par exemple, on peut mettre en danger les populations que l'on croise. Un tibétain avec lequel on a parlé au bureau du Tibet nous a mis en garde: les populations sont très surveillées par les Chinois et, elles n'ont strictement pas le droit d'héberger des étrangers, si cela est le cas, les familles seront interrogées après notre départ et peuvent êtres accusés de rébellion, de complot. Il faut donc faire très attention aux impacts négatifs que l'on peut laisser derrière nous.
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